D’ici quelques semaines, ceux qui le souhaitent pourront automatiquement mettre à jour leur WordPress. Une option bienvenue pour la sécurité de ce CMS.
Depuis quelques jours, la prochaine version de WordPress (3.7) est proposée en version bêta. Elle va apporter une nouveauté assez importante : la mise à jour automatique et discrète, en option, du CMS Open Source.
Jusque-là réservée à des plugins développés par des tiers, cette nouvelle fonctionnalité sera proposée au sein même du menu « Mises à jour » du tableau de bord du back office WordPress. Après chaque mise à jour, l’administrateur du CMS recevra un e-mail, qui pourra aussi lui rapporter les éventuels problèmes rencontrés. L’annonce officielle précise que les traductions des CMS seront aussi téléchargées dès qu’elles sont disponibles.
Une nouvelle fonctionnalité qui tombe à pic, puisqu’une étude vient de constater que près des trois quarts des sites WordPress les plus populaires utilisent des versions périmées du CMS, et sont donc vulnérables.
La sortie de la version finale de WordPress 3.7 est annoncée pour octobre ».
Virgile Juhan – JDN
Le crowdfunding, appelé également financement participatif, est une technique de financement de projets de création d’entreprise utilisant internet comme canal de mise en relation entre les porteurs de projet et les personnes souhaitant investir dans ces projets.
Pratique ancienne, elle fait l’objet actuellement d’un large engouement en raison de sa simplicité de fonctionnement et des difficultés que rencontrent certains créateurs à trouver des financements pour leurs petits projets.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Deux aspects :
l’épargnant qui souhaite investir un peu d’argent dans un projet « coup de coeur »
le porteur d’un projet de création d’entreprise qui ne possède pas les fonds nécessaires au démarrage de son activité et ne souhaite pas faire appel au crédit bancaire
L’un et l’autre se rencontrent sur internet via une plateforme dédiée. Les projets sont présentés par leurs porteurs et les épargnants choisissent de financer celui (ou ceux) qui leur plaisent à hauteur de ce qu’ils souhaitent investir.
Le fonctionnement très simple de cette forme de financement présente aussi l’avantage de la transparence pour l’épargnant. Celui-ci sait ce qu’il finance et le fait par choix et selon ses valeurs.
A qui cela s’adresse-t-il ?
Le financement participatif s’intéresse à toutes les sortes de projets. Généralement, les sites de mise en relation sont thématiques : projets culturels, sociaux, environnementaux, innovants, numériques, etc.
Trois formes d’apports sont offertes aux investisseurs :
un don modique appelé aussi « présent d’usage ». La rémunération de l’épargnant est sans contrepartie financière : ce peut être un objet, une entrée gratuite pour un spectacle, etc.
une participation aux fonds propres de la société créée. La rémunération de l’épargnant se fait alors par les dividendes ou par la plus-value réalisée lors de la cession des titres.
un prêt. Les prêts versant des intérêts ne peuvent être proposés que par des établissements de crédit agréés par la Banque de France. La collecte de fonds pour réaliser des opérations de prêt à intérêt est donc interdite. Seule la collecte de prêts sans intérêts est ouverte aux particuliers.
Les sommes investies peuvent aller de quelques euros à plusieurs centaines.
Règlementation
La règlementation bancaire et fiscale est source de contraintes importantes pour les structures proposant des plateformes de financement qui doivent obéir à différentes règles :
règles prudentielles identiques à celles des établissements bancaires : identification détaillée de l’épargnant (justificatifs d’identité et de domicile), contrôles anti-blanchiment, anti-terrorisme, etc.
règles de contrôle de la qualification des investisseurs car le financement participatif est considéré comme un investissement risqué (bien que les montants investis soient souvent plus faibles que ceux qui sont dépensés dans les jeux de hasard)
Coût
Pour fonctionner les plateformes prennent une commission sur le montant des sommes récoltées (5 à 12 %).
Il existe aussi la possibilité de verser un pourboire à la plateforme qui a pris en charge l’ensemble des coûts pour rémunérer le service qu’elle a rendu.
Le mois dernier, WordPress a fêté ses dix années d’existence (comme mon blog d’ailleurs) : Ten Good Years. Dix années au cours desquelles la startup californienne a patiemment mené sa barque et trouvé sa place au sein d’une compétition acharnée. Mais au fil des rachats (Posterous, TumblR…), des changements de cap (Google a préféré concentrer ses efforts sur Google+ en délaissant Blogger) et de l’évolution naturelle (Drupal et Joomla s’engageant dans une course à la sophistication), WordPress a su séduire un large public grâce à un socle technique robuste, mais évolutif.