La start-up Prêt-à-pousser a réussi sur Kickstarter un coup de maitre, avec 343% de son objectif initial atteint. Elle vous livre son expérience et ses conseils pour réussir !

Derrière Prêt-à-pousser se cache une de ces nouvelles start-up très prometteuses. Elle a démarré en 2013 avec un concept atypique : proposer aux particuliers des kits prêts à l’emploi permettant de cultiver chez eux des champignons. Cela leur a d’ailleurs valu d’être désigné lauréat du Prix Audace et Inventivité du pavillon France à l’exposition universelle de Milan.
Depuis la création de la start-up, Jérôme Devouge et Romain Behaghel, les fondateurs, ont revu leur projet en réajustant leur mode de production des kits. « Nous ne pouvions plus tout faire nous-mêmes. Avec Romain, nous avons remis le projet à plat et nous avons cerné ce qui nous motivait dans cette aventure : proposer des produits bons, innovants et étonnants. Nous avons concentré notre énergie sur ce nouvel objectif », résume Jérôme Devouge.

Le crowdfunding pour financer une innovation

Cette réorientation implique d’externaliser le mode de production et la logistique. Après avoir soigneusement choisi les prestataires de services pour ces deux aspects, les deux fondateurs ont été fin prêts à donner à leur start-up plus d’ampleur avec un nouveau produit : Lilo, un kit permettant de faire pousser chez soi des aromates. Fonctionnant avec des recharges, il suffit de changer de capsules pour découvrir de nouvelles variétés : basilic, menthe, persil, ciboulette, coriandre… mais aussi les tomates-cerises, la menthe chocolat ou la verveine sont désormais à portée de main. En option ? Une version intelligente et connectée, Lilo Smart.
Pour permettre à cette innovation de voir le jour, ils espèrent lever ainsi près de 800.000 euros d’ici à la fin de l’été. Pour montrer la viabilité de leur projet et attirer des investisseurs, ils ont décidé d’avoir recours au crowdfunding sur la plateforme américaine Kickstarter. L’objectif : récolter 50.000 euros pour acheter des moules qui serviront à la fabrication de contenants en série. Pourquoi ce choix ? « Nous avons étudié le ratio des projets financés, le nombre de contributeurs de chaque plateforme, même française. Et Kickstarter est de loin la plus performante », justifient-t-ils.

Préparer la campagne en amont

Et en effet, en trois jours de campagne démarrée le 27 mai, 50.000 euros étaient déjà réunis. L’équipe française de Kickstarter a conseillé la start-up dans la mise en place et le suivi de cette levée de fonds. Il aura ainsi fallu deux mois et demi pour préparer la pré-campagne, travailler sur les textes de présentation et leur traduction en anglais, trouver les contreparties, peaufiner la vidéo, créer une page Facebook dédiée et mobiliser la communauté de la start-up, notamment ses 15.000 clients.

Les conseils de Prêt à Pousser pour réussir une campagne de crowdfunding
– Préparer la campagne au moins quatre mois à l’avance
– Rencontrer les équipes des plateformes sélectionnées, étudier les services d’accompagnement qu’elles proposent et analyser le ratio de projets financés avec leur montant et le nombre de contributeurs impliqués.
– Rencontrer les start-up qui ont eu leur projet financé et avoir leur retour d’expérience
– Mettre en place une feuille de route précise des objectifs à atteindre et des tâches à accomplir quotidiennement
– Impliquer toute l’équipe en répartissant les tâches.
– Avoir une solide communauté sur laquelle s’appuyer, surtout si ce sont déjà des clients.
– Limiter la campagne à un mois mais jamais en dessous de trois semaines

Intégrer les clients à la démarche

Les fondateurs ont donc informé leurs clients par mail une semaine avant cette mise en place. Ils leur ont demandé de s’inscrire sur la plateforme Thunderclap, qui leur a permis, le jour du lancement officiel de la campagne, de diffuser l’information à leurs propres contacts ainsi que sur Facebook. «600 personnes ont accepté cette demande. Ce qui a potentiellement permis d’informer ainsi 120.000 personnes de notre démarche », estime Jérôme Devouge. Kickstarter leur a également donner une visibilité auprès d’internautes américains, séduits par le concept et leur toute dernière innovation : les « prêts à pousser aromatiques connectés » qui permettent de suivre la pousse des plantes en temps réel grâce à un système de caméras et une application dédiée afin d’obtenir des conseils pour en prendre soin et trouver le moment idéal, avec recettes à la clé, pour les cuisiner.

Remercier ses contributeurs

Grâce à Kickstarter, la start-up a été repérée par Product Hunt, une plateforme bien connue aux Etats-Unis, qui donne la possibilité à ses internautes de voter pour les projets les plus innovants. Ainsi 40% de leur contributeurs de Prêt à Pousser sont américains. Ce qui enchante naturellement Jérôme Devouge et son associé qui envisagent de se développer, outre en Europe, sur le sol américain. Et pour faire vivre la campagne et continuer à susciter l’intérêt, ils ont publié tous les trois jours des articles sur Facebook afin d’informer les fans de son avancée. « A chaque étape, nous dévoilions ce que nous développerons grâce à l’argent collecté. Dès le départ, il est important d’expliquer à quoi il va servir», assurent-ils. Les créateurs misent aussi sur l’événementiel, en mettant en scène les contributeurs : leurs noms sont accrocher sur un arbre fictif qu’ils promènent et prennent en photo dans les lieux les plus emblématiques de Paris, comme si les “crowdfundeurs” y étaient. « La règle à ne jamais oublier est de toujours les remercier », affirme Jérôme Devouge. Cette logique a été poussée jusqu’à envoyer des cartes postales à chacun d’entre eux.

Au final :
Grâce au soutien de 1.809 contributeurs, Prêt à Pousser a pu réunir 171.296 euros, soit 343% de son objectif initial.

Tester et adapter les produits “en live”

« Cette campagne nous a permis de tester en live nos produits auprès de notre communauté, de prendre en compte leurs remarques et leurs questions. L’avantage est de leur livrer des produits qui correspondent à leurs besoins », fait remarquer notre interlocuteur. Car le but ultime serait de convaincre les business angels et autres fonds d’investissement d’investir dans leur société afin de développer une variété de plantes aromatiques d’ici à la fin décembre 2015, de mettre sur le marché les “ connectées” en mai 2016 et de se développer en Allemagne, au Royaume-Unis et pourquoi pas… aux Etats-Unis, un nouvel eldorado pour de jeunes pousses prometteuses !

Source : business.lesechos.fr

Le crowdfunding ou financement participatif est un nouveau mode de financement de projets par le public. Il permet de récolter des fonds – généralement de faibles montants – auprès d’un large public en vue de financer un projet artistique (musique, édition, film, etc.) ou entrepreneurial. Les opérations de crowdfunding peuvent être des soutiens d’initiative de proximité ou des projets défendant certaines valeurs. Il est désormais réglementé par des agréments et des autorisations.

Le crowdfunding fonctionne le plus souvent via Internet et se présente sous différentes formes :
des dons avec ou sans contrepartie ;
des prêts avec ou sans intérêt ;
ou des souscriptions de titres.

En France, afin de favoriser le développement du financement participatif dans un environnement sécurisant pour les contributeurs (donateurs, prêteurs ou investisseurs), les pouvoirs publics ont adapté la réglementation, par l’ordonnance n°2014-559 du 30 mai 2014.

Le nouveau dispositif entre en vigueur le 1er octobre 2014.

Un label a aussi été créé pour identifier les plates-formes qui respectent les nouvelles règles introduites par l’ordonnance n° 2014-559 du 30 mai 2014 et son décret d’application n° 2014-1053 du 16 septembre 2014.

Selon la nature du financement proposé, les plates-formes de financement participatif doivent ou non justifier d’un statut réglementé pour l’exercice de leur activité :
Une plate-forme de financement participatif par souscription de titres financiers émis par une société non cotée doit être immatriculée auprès du registre de l’ORIAS en tant que conseiller en investissement participatif (CIP). Elle peut également opter pour le statut de prestataire en services d’investissement (PSI) fournissant le service de conseil et être, dans ce cas, agréée par l’ACPR. Ces plates-formes sont régulées par l’AMF seule pour les CIP et conjointement par l’AMF et l’ACPR pour les PSI.
Si le site internet propose de financer le projet sous la forme d’un prêt avec ou sans intérêt, la plate-forme doit être immatriculée auprès du registre de l’ORIAS en tant qu’intermédiaire en financement participatif (IFP).
L’ACPR peut contrôler à tout moment un intermédiaire en financement participatif.
Si le site internet ne propose que des financements sous forme de dons, la plate-forme n’a pas l’obligation de s’immatriculer auprès de l’ORIAS. Toutefois, elle peut choisir de s’immatriculer en tant qu’intermédiaire en financement participatif. Dans ce cas, elle doit respecter toutes les règles qui s’imposent aux intermédiaires en financement participatif.

Attention : Si le site internet encaisse des fonds pour le compte de tiers dans le cadre des opérations de financement participatif, la plate-forme doit être agréée a minima en qualité d’établissement de paiement (EP) par l’ACPR ou être enregistrée en tant qu’agent de prestataire de services de paiement.

Pour en savoir plus :

Le communiqué de presse du 30 septembre 2014 : L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et l’Autorité des marchés financiers précisent le cadre réglementaire du financement participatif – crowdfunding
Le texte de la position de l’ACPR relative au placement non garanti et au financement participatif

Les textes législatifs en vigueur :

Ordonnance n° 2014-559 du 30 mai 2014 relative au financement participatif
Décret n° 2014-1053 du 16 septembre 2014 relatif au financement participatif
Arrêté du 22 septembre 2014 portant homologation des modifications du règlement général concernant le financement participatif
Arrêté du 30 septembre 2014 relatif à la capacité professionnelle des intermédiaires en financement participatif
Arrêté du 24 septembre 2014 portant homologation des statuts de l’organisme en charge de la tenue du registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance
Arrêté du 24 septembre 2014 modifiant l’arrêté du 20 décembre 2012 fixant le montant des frais d’inscription annuels au registre unique des intermédiaires mentionnés à l’article L. 546-1 du code monétaire et financier

Source : http://acpr.banque-france.fr/agrements-et-autorisations

Le site Internet américain Lending Club, spécialisé dans les prêts entre particuliers, s’introduit en Bourse ce jeudi à New York. L’entreprise, fondée par un Français, a vu son action s’envoler de 70% dans les premiers échanges, valorisant la société plus de 9 milliards de dollars.

Signe de l’intérêt des investisseurs, après avoir relevé sa fourchette d’introduction en Bourse, passant de 10 à 12 dollars initialement envisagée, à une fourchette de 12 à 14 dollars, Lending Club a finalement été introduit à 15 dollars par action. A ce prix, l’entreprise fondée par le Français Renaud Laplanche a levé 870 millions de dollars, via l’émission de 58 millions d’actions nouvelles. Au moment de l’introduction, sa capitalisation boursière s’élevait à 5,4 milliards de dollars (environ 4,3 milliards d’euros).

Dans les premiers échanges, l’action a bondi jusqu’à 25,44 dollars, soit 67% au-dessus de son cours d’introduction, valorisant la société 9,1 milliards de dollars (7,4 milliards d’euros). Elle a finalement clôturé sur un bond de 56,2%, à 23,43 dollars.

Pionnier du financement participatif (crowdfunding en anglais) aux Etats-Unis, Lending Club permet à ses utilisateurs de se prêter des sommes d’argent allant de 1.000 à 35.000 dollars avec un taux d’intérêt moyen de 14%, toujours moins élevé que ceux de certains crédits à la consommation, qui dépassent parfois 20%.

Depuis sa création en 2006, la start-up connaît une très forte croissance, qui s’est accélérée ces dernières années. Alors qu’elle a franchi le cap du milliard de dollars prêté fin 2012, la plateforme totalisait plus de 6,2 milliards de dollars au 30 septembre 2014, dont près de la moitié depuis le début de l’année.

Sur les neufs premiers mois de l’année, la société a vu son chiffre d’affaires doubler, à 143 millions de dollars, mais reste en perte nette (déficit de 23,9 millions). Les fonds levés serviront à réduire son endettement et financer sa croissance, notamment via son développement sur le territoire américain.

L’ascension rapide de Lending Club a notamment séduit Google, qui a investi 125 millions de dollars pour détenir 7% de son capital. La start-up compte aussi à son conseil d’administration l’ancien secrétaire au Trésor américain Lawrence Summers.

source : Capital.fr

A l’occasion des 2è Assises du financement participatif, l’association Financement Participatif France a émis 6 propositions pour faire passer le secteur à la vitesse supérieure. Retour sur ces enjeux et témoignages. Selon la première vague de l’Observatoire du crowdfunding*, 7% des Français ont déjà participé à un projet de crowdfunding. Et 23% comptent même y participer dans les douze prochains mois. Des chiffres prometteurs mais qui sont encore loin de la « révolution » attendue. Cependant, les signaux positifs sont bien là. Depuis la mise en place du nouveau cadre réglementaire du financement participatif, le nombre des plates-formes ne cesse d’augmenter. Avec notamment l’émergence de plates-formes sectorielles. Et, pour 59% des Français, le financement participatif est une manière durable de financer l’économie. A lire aussi : Lendosphère, le crowdfunding version développement durable C’est dans ce cadre que ce sont tenues le 11 décembre dernier à Bercy les deuxième Assises du financement participatif. L’occasion pour les acteurs de ce secteur d’échanger sur les bonnes pratiques et surtout d’émettre de nouvelles propositions pour passer à la vitesse supérieure. Les 6 propositions en faveur du financement participatif : -Don : 1 : Faciliter l’accès au financement participatif pour les collectivités territoriales, via un amendement de l’article 25 de la loi de simplification de la vie des entreprises. 2 : Simplifier l’accès aux collectes en ligne pour les associations -Equity : 3 : Faciliter la syndication des investisseurs via la création d’une holding dite Société d’Investissements participatifs, dédié à un projet. Cette holding permettrait de mieux protéger les investisseurs et d’offrir un traitement fiscal égal entre chacun d’eux, quels que soit les montants investis. 4 : Réintroduire le principe de proportionnalité pour l’offre de titres financiers non complexes -Prêt : 5 : Ouvrir l’accès du prêt aux personnes morales. Ceci afin de permettre par exemple que des entreprises puisse financer des projets via les plates-formes, au même titre que les particuliers. Un ratio d’emprise, de l’ordre de 20% par projet, pourrait être mis en place. 6 : Déduction fiscales des pertes constatées sur les prêts réalisés, et introduction d’un abattement d’imposition sur les intérêts perçus. Ceci permettrait d’encourager la prise de risque. Cette proposition est même chiffrée, en accord avec la Chambre des indépendants du patrimoine : l’abattement de l’impôt sur le revenu pourrait être de 4.600 euros pour une personne seule et de 9.200 euros pour un couple. Ces propositions de l’association Financement Participatif France (FPF) ont été remises à un conseilleur d’Emmanuel Macron, qui a assuré de l’engagement de l’Etat d’accompagner le développement du secteur et sa volonté « de faire de Paris la capitale européenne du crowdfunding ». Complémentarité dans une nouvelle chaine de financement L’un des enjeux majeurs du secteur semble être la prise en compte de la complémentarité des modes de financement au service des entreprises. Et, sur le terrain, les entreprises amorcent déjà le mouvement. « Après une première levée via un fonds classique, nous avions besoin de d’argent pour nous développer, témoigne Grégory Lemkine, dirigeant de l’entreprise Watchfrog. Lorsque nous nous sommes tournés vers les fonds, ce sont eux qui nous ont suggéré de faire appel en parallèle au financement participatif. Cette due diligence plus démocratique, cette validation par la foule rassure les investisseurs. » Un retour d’expérience confirmé par Yvan-Michel Ehkirch, venture partner de Cap Décisif Management : « Auparavant, la chaine de financement des entreprises était très claire, avec l’amorçage, le capital-risque et le capital-développement. Aujourd’hui, les investisseurs sont multiples. Avec le financement participatif, la chaine de financement n’est plus unique. Je crois beaucoup au co-investissement, mixant business-angels, crowdfunding et capital-risque. Ainsi, on multiplie les capacités d’audit, de ressources et de support d’accompagnement des entreprises. » Erwan Goulin, le créateur de 727 Sailbags, a mis en pratique cette nouvelle chaine de financement. Après une première levée de fonds réussie sur Unilend (plus de 100.000 euros collectés), il avait également pensé aux banques : « Certes, les taux proposés étaient inférieurs à ceux du financement participatif. Mais il faut y ajouter les contres-garanties, les assurances ! Surtout, les banques sont réticentes à financer certains types d’investissement. D’où le choix du crowdfunding pour ouvrir notre première boutique. Aujourd’hui, nous souhaitons en ouvrir 25, et nous recherchons 2,5 millions d’euros. Cette fois, nous ferons appel à des fonds classiques afin de bénéficier de leur expertise, de leur accompagnement. » Un parcours qui illustre les atouts complémentaires de chacune des sources de financement, et non une substitution entre elles !

 

Google Ad Grants est un programme qui permet à certaines associations caritatives de bénéficier gratuitement de la publicité Google AdWords. Il est conçu pour aider les associations à diffuser leurs messages de service public auprès d’une audience internationale, afin d’avoir un impact mondial plus important.

Pour en savoir plus sur ce programme et connaître les modalités d’inscription, accédez à la page www.google.fr/grants ou consultez le Centre d’aide Google Ad Grants.

Qu’est-ce que Google Ad Grants ?

Google Ad Grants est une version d’AdWords (l’outil de publicité en ligne de Google) destinée aux organismes à but non lucratif. Google Ad Grants permet à ces derniers de promouvoir leurs missions et leurs initiatives sur les pages de résultats de recherche Google, en leur offrant un crédit de publicité AdWords™ de 10 000 USD par mois.

MIPISE a  réaliser en partenariat avec la JUNIOR ENTREPRISE HEC une enquête portant sur les principales valeurs véhiculées par la Finance Participative ainsi que sur la nature et les montants sur lesquels les internautes sont prêts à investir.

Il est à noter que cette enquête a été réalisée avant les annonces faites par le gouvernement et destinées à élargir le champ d’actions de la Finance Participative aux prêts rémunérés, lesquels devraient connaître dans les prochains mois un fort engouement.

Nous ne reprenons dans cet article que les principaux résultats associés aux valeurs fondamentales qui doivent être présentent dans un projet pour espérer toucher le plus grand nombre de soutiens.

Le profil des personnes

Foule

Sur la totalité des personnes qui ont répondu à notre questionnaire, 60% étaient des hommes, près de 40% des femmes. Cette différence bien que peu flagrante laisse entendre que les investisseurs de crowdfunding en France sont aujourd’hui, majoritairement masculins.

Il ressort des réponses à cette question que la pratique du crowdfunding reste le fait des jeunes. En effet, la moitié des personnes qui ont déjà supporté des projets via les plateformes de Financement participatif ont moins de trente ans. Ceci s’explique par leur proximité avec les nouvelles technologies de l’information et leur rapport facilité et fréquent à internet.

Les catégories socio professionnelles les plus représentées parmi les sondés sont:

  • Les étudiants,
  • Les métiers de la communication et du design,
  • Les professions libérales,
  • Les cadres.

Ce sont les professions les plus enclines à participer à des opérations de Crowd-funding.

L’appétence des personnes à donner sur un projet de crowdfunding

Coeur

Près de 40% des personnes interrogées ont eu recours au crowdfunding  une à deux fois. La majorité d’entre elles l’ont fait pour « essayer », pour soutenir un projet qui les a touché ou pour aider un proche à se financer.Environ 25% des personnes ont soutenu à plusieurs reprises des projets via des plateformes de financement communautaire. La proportion de ce type de profil est vouée à augmenter avec l’essor que connaît le crowdfunding, et ce d’autant plus que la majorité des sondés ont déclaré être prêts à renouveler l’expérience.

Les valeurs essentielles qui doivent être portées par le crowdfunding

Core values

S’il fallait retenir quatre valeurs perçues comme fondamentales ce serait:

  • La participation (près de 60%),
  • La confiance (47%),
  • La transparence (46%),
  • Le partage (43%).

A l’inverse le jeu n’est pas perçu comme une valeur portée par la Finance Participative. Il convient de souligner que plusieurs répondants ont ajouté l’innovation et l’indépendance comme valeurs du crowdfunding.

Le partage

On constate que sur certaines valeurs, les avis divergent significativement en fonction de l’âge.

Les autres valeurs ne présentent pas de disparités fortes selon l’âge du sondé, nous avons donc étudié particulièrement le partage, la passion, l’adhésion, la confiance, la transparence et la nouveauté.Les plus de 50 ans considèrent par exemple le partage comme une valeur fondamentale du crowdfunding, bien plus que les moins de 50 ans. On constate une différence d’environ 20 points entre les 2 catégories d’âge.

La passion

60% des plus de 60 ans considèrent la passion comme une valeur fondamentale du crowdfunding et pas seulement comme une valeur importante (0% des plus de 60 ans).

Les moins de 50 ans présentent des attitudes similaires : la plupart d’entre eux (au moins 70%) considèrent la passion comme une valeur importante ou fondamentale. Les 50/60 ans sont quant à eux plus réservés  sur l’importance de la passion avec 40% des sondés qui la considèrent comme une valeur secondaire seulement.

L’adhésion

Plus que les autres catégories d’âge, les 30/40 ans considèrent le sentiment d’adhésion comme une valeur importante du crowdfunding (54% des sondés).

Cependant les plus de 50 ans semblent plus attachés à cette valeur car 50% des 50/60 ans et 40% des plus de 60 ans la considèrent comme fondamentale contre un peu plus de 20% des 30/40 ans . On peut noter qu’aucun sondé de plus de 40 ans envisage que le sentiment d’adhésion ne soit pas une valeur du crowdfunding.

La nouveauté

Les plus de 60 ans sont très en faveur de la nouveauté car 60% d’entre eux la considère comme une valeur fondamentale du crowdfunding.

Les moins de 30 ans et les 40/50 ans viennent ensuite avec plus de 60% des sondés qui la voient comme importante ou fondamentale. En revanche les 30/40 ans estiment que c’est une valeur secondaire pour près de 40% d’entre eux.

La confiance

Les plus de 40 ans et plus particulièrement les 40/50 ans et les 50/60 ans pensent que la confiance est fondamentale.

A part les 30/40 ans (seulement 60%), au moins 70% des sondés pensent qu’elle est importante ou fondamentale.Certaines catégories d’âges n’envisagent même pas que la confiance ne soient pas une valeur du crowdfunding : les moins de 30 ans, les 50/60 ans et les plus de 60 ans.

La transparence

La transparence des projets proposés sur la plateforme est importante surtout pour les 40/50 ans et les plus de 60 ans, qui la considèrent comme une valeur fondamentale dans 60% des cas.

Viennent ensuite les moins de 40 ans avec plus de 40% des sondés. En revanche les 50/60 ans sont plus mitigés et voient la transparence comme une valeur importante certes (60% des sondés) mais pas fondamentale.

Conclusion sur l’enquête portant sur les principales valeurs véhiculées par la Finance Participative

Cette étude vient donc consolider les travaux déjà existant sur le sujet, la conclusion qui s’impose et que s’il ne faut surtout pas essayer d’homogénéiser les comportements, certaines valeurs sont partagées de tous : la transparence, la confiance, la nouveauté, l’adhésion, la passion, le partage. Il est donc impératif que l’ensemble des acteurs du secteur prend en compte ces critères, en les déclinant, les mettant en œuvre chacun à son niveau, afin de favoriser l’essor de la Finance Participative.

crowdfunding_french_barometer